jeudi 15 mars 2012

L'abbaye




Et c'est là que ...............................  


Jeudi 15 mars : rencontre avec P. Nahon

Ce jeudi matin, nous avons eu l'intervention de Philippe Nahon qui est un chef d'orchestre et qui dirige l'ensemble de musique contemporaine Ars Nova.

Il nous a tout d'abord expliqué en quoi consistait la musique contemporaine, c'est à dire faire appel à des compositeurs/créateurs vivants. Qui sont les Mozart d'aujourd'hui ? Il nous a fait part de son enthousiasme à voyager et rencontrer ces compositeurs à travers le monde. Ainsi il peut avoir connaissance de leurs appréciations afin de savoir exactement comment ils ont voulu que leur œuvre soit jouée lorsqu'ils l'ont écrite. C'est, je trouve, une bonne démarche car cela permet d'interpréter le plus fidèlement le morceau et le chef d'orchestre, le compositeur et les musiciens peuvent discuter du morceau pour chacun apporter sa pierre.

Philippe Nahon nous a fait part de son inquiétude par rapport aux moyens de communication actuels qui ne permettent pas d'avoir de réels contacts et échanges avec les compositeurs. Il nous a également fait partager sa crainte par rapport aux identités culturelles de chaque pays qui se perdent. Je suis assez d'accord car il nous a donné comme exemple les orchestres qui selon les pays étaient autrefois composés d'instruments différents et qui sont maintenant composés à l'identique partout dans le monde. L'utilisation de certains instruments est donc perdue et c'est dommage...

Il nous a ensuite parlé de la démarche de création d'art en général qu'il définit comme « se poser des questions ». Il nous a ainsi donné des exemples comme le détournement d'une plaque d'égout en lecteur de disque vinyle ou encore un feu rouge sur lequel on a dessiné des cœurs qui apparaissent quand les feus s'allument et nous a donc ainsi fait comprendre que l'art peut se résumer à quelques détails qui permettent de rentre la vie plus heureuse. P. Nahon nous a donc invités à être curieux et à nous ouvrir aux différentes formes de culture afin de nous découvrir nous-mêmes. Il nous a par la suite parlé de son travail de chef d'orchestre, qui pour lui devait passer par une réflexion sur sa personnalité afin d'être convaincant face aux musiciens. Ils nous a dit qu'il était également amené à jouer des œuvres classiques mais que c'était très scolaire et qu'il préférait la musique contemporaine pour la démarche de création. C'est ce que j'ai principalement retenu de cette conférence, cette envie de faire partager la démarche créative qui nous permet de nous épanouir et de nous trouver nous-mêmes afin d'être plus à l'aise en général et face aux différentes situations auxquelles nous pouvons être confrontés dans notre vie.

Sébastien

Mercredi 14 mars : nous sommes invités à dîner !

Hier soir, nous avons tous été invités à dîner chez des familles anglaises de Saint Jean d'Angély et des environs. En ce qui nous concerne, nous avons été invitées chez la famille Crompton, un couple de retraités. Jack, le mari, est un ex-acteur. Il parlait plutôt bien français, ce qui était utile quand nous avions des soucis pour nous souvenir de certains mots ! Sa femme (dont nous avons oublié le prénom !) parlait surtout anglais, mais connaissait tout de même certains mots français. Ils avaient un chien aussi, un croisé Labrador-Retriever, appelé Zillac. Nous avons apporté des présents à nos hôtes. Laura, l'élève allemande qui nous a accompagnées dans la famille, a apporté un bouquet de jonquilles, et nous avons offert des macarons.

Les Crompton nous ont invitées à nous installer sur le canapé, et nous ont proposé une boisson. Nous avons discuté avec Mme Crompton pendant que son mari préparait le repas. Au dîner, Jack nous a servi du poulet à la sauce avec une purée de légumes saupoudrée de petits bouts de pain croustillant. C'était délicieux ! Pour le dessert, nous avons été gâtées : de la glace avec du crumble aux fruits rouges. C'était un peu lourd, mais très bon !

Après le dîner, nous nous sommes à nouveau installées sur le canapé, Jack nous a généreusement proposé des biscuits anglais, et le couple a même partagé les macarons avec nous ! Nous avons discuté de tout et de rien, des chiens, en passant par les activités extra-scolaires, notre avenir, ou même Harry Potter ! Justine a joué et chanté quelques chansons au piano (en anglais, évidemment !). Vers 22h30, Juliette commençait à s'endormir sur le canapé, suivie de près par Justine ! M. Crompton a donc décidé qu'il était temps de rentrer. Il nous a raccompagnées à l'abbaye en voiture, et nous nous sommes dit au revoir, mais nous les revoyons vendredi, car nous les avons invités à l’apéritif d'adieu qui aura lieu vendredi soir.

C'était une expérience enrichissante autant au niveau linguistique que culturel, car nous avons parlé et vécu chez des Anglais durant une soirée. Le couple était très sympathique. Au début de la soirée, nous étions toutes les trois un peu timides, mais au fur et à mesure que la soirée avançait, nous étions de plus en plus à l'aise, et nous parlions de plus en plus.

Justine & Juliette

Mercredi 14 mars : concert au Camji de Niort

Hier nous sommes allés au Camji de Niort sous un beau soleil pour assister au concert très rock’n roll des Wackids.

C’est un groupe de trois jeunes un peu fous sur les bords : il y a le Wackid jaune, le Wackid rouge et Wackid bleu respectivement au chant, à la batterie et à la guitare Fisher Price. Leur concert était principalement réservé aux enfants à partir 5 ans, qui sont venus nombreux : c’était amusant de voir comment les musiciens expliquaient l’histoire du rock en se basant sur les morceaux des Beatles, Ray Charles, AC/DC... Ils avaient en plus des accessoires surprenants et décalés, comme un micro Hello Kitty ou une flûte Toucan en plastique : et ils faisaient réellement de la musique avec ! Ils ont entraîné les enfants à participer en les impliquant dans le spectacle : un petit quizz a établi le fil du show et deux jeunes sont montés sur scène pour chanter la dernière chanson avec les musiciens.

Personnellement, je n’ai pas beaucoup apprécié ce moment puisque ça s’adressait aux plus jeunes, mais j’ai tout de même trouvé que c’était une bonne initiative dans le fond. Je n’ai pas été la seule à me sentir décalée par rapport à ce que j’attendais de ce concert. Cependant, la différence de registre avec ce que nous avions étudié précédemment nous a aussi permis d’établir quelques parallèles et de nous faire réfléchir sur les notions de différence de styles musicaux et d’interprétation.

Sarah

mercredi 14 mars 2012

Mercredi 14 mars : les questions d'actualité européenne

Ce matin, nous avons eu le privilège de débattre sur des questions concernant l’actualité de l’Europe. Premièrement, Alain Ohnenwald, le directeur de l’établissement, nous a présenté les questions qui on était préparées par les élèves français et allemands.

Nous nous sommes tout d’abord intéressés à la question du nucléaire, de la place qu’il occupe aujourd’hui en Europe.

La majorité des élèves allemands comme des élèves français pensent qu’il faudrait sortir du nucléaire car c’est une énergie que l’on ne contrôle pas totalement et même dans les pays du Nord, c’est-à-dire les pays riches et sécurisés, il y a un risque.

Cependant, il faut trouver comment produire autant d’électricité sans ces centrales. Beaucoup d’élèves ont délibéré des problèmes écologiques et sociaux qu’entraîne le nucléaire tel que l’impact qu’il peut avoir sur notre vie future. Nous ne sommes pas assez vigilants, il faut réduire notre consommation d’électricité.

Quelques élèves ont parlé des difficultés économiques que l’Europe aurait pour sortir du nucléaire : les autres petites énergies ont un coût très élevé et ne seraient rentables qu’au bout d’au moins une dizaine d’années. Pour le moment, il n’est pas envisageable de dépenser tant d’argent pour sortir du nucléaire. En contrepartie, certains pensent qu’il ne faut pas forcément supprimer toutes les centrales nucléaires mais qu’il suffit seulement de réduire et recycler un maximum les déchets et de sécuriser les centrales.

En conclusion, je pense que c’est relativement difficile de sortir du nucléaire car le coût est très élevé et nous ne sommes pas sûrs de pouvoir assurer une aussi bonne production d’électricité sans ces centrales nucléaires.

Dans une deuxième partie, nous avons délibéré de la gestion des flux migratoires par les États membres de l’Union européenne et de l’intégration des immigrés.

En règle générale, leur intégration est particulièrement difficile, tout d’abord car la nationalité n’est pas une chose facile à obtenir : il y a de plus en plus de conditions et c’est très long à acquérir. Pourtant, on peut constater que certaines personnes refusent de prendre la nationalité du pays dans lequel ils vivent et ils sont tout de même très bien intégrés à la société.
On peut voir qu’en Allemagne un étranger a le droit de vote aux élections locales alors qu’en France, non. Je pense que l’Union Européenne devrait s’occuper de ce problème qui, aujourd’hui, concerne une part important de la population.

Je trouve que c’est intéressant de débattre sur des questions d’actualité qui concernent l’Europe car ce qui s’y passe nous concerne et cela concerne aussi notre vie future : toutes ces questions que l’on se pose maintenant et toutes les décisions qui se prennent maintenant ont un impact sur notre futur.

Pauline

Mardi 13 mars, soirée : le concert des stagiaires français et allemands

Le concert franco-allemand tant attendu, qui a provoqué un stress collectif, s'est au final très bien déroulé. Absolument TOUT le monde a participé. Même madame Forestier a - contre son gré ? - chanté Xavier Naidoo avec Justine sans répétition préalable. J'ai trouvé l'atmosphère, l'entente, l'ambiance très sympathiques. Malgré quelques couacs et erreurs passées plus ou moins inaperçues, le concert a semblé se dérouler parfaitement, avec même une danse montée par Sylvia et Justine reprise en fin de concert. Les Allemands, très bon public lors des passages des Français, ont répondu à nos efforts par des sketches, morceaux de musique, chants en solo ou en groupe.

J'ai adoré le morceau surprise (l'improvisation) du directeur du CCE Alain (à la batterie) avec un musicien de passage, saxophoniste.

Je n'ai pas aimé... mon naufrage sur "Comme avant".

Le tout s'est terminé par un génial "Aux Champs Elysées", version allongée, en chœur composé de tous les Français.

Amin.

mardi 13 mars 2012

Mardi 13 mars : atelier d'écriture

Le mardi matin a été consacré à la création d'un nouvel hymne européen, atelier animé par les professeures françaises et allemandes.

Après avoir étudié la version actuelle en français, en allemand, en anglais et en latin, nous avons débattu pour savoir ce que doit dire un hymne et plus particulièrement l'hymne européen car nous avons constaté que presque personne ne s'identifie à l'hymne actuel.

Le problème de la langue dans laquelle sera écrit l'hymne s'est posé. Le latin est intéressant car ce n'est la langue d'aucun pays et il est à l'origine de beaucoup, mais le fait d'utiliser une langue morte ne permet pas de moderniser l'hymne.

Nous nous sommes ensuite répartis en groupe de 6 personnes pour créer une nouvelle version de l'hymne, ces groupes étaient composés de Français et d'Allemands. Après avoir choisi la ou les langues, la tâche semblait difficile car le thème est très vaste.

Après un long temps de réflexion, l'heure de la présentation pour chaque groupe est venue. Tous les groupes semblaient fiers de leur travail et lurent tour à tour leur version de l'hymne. Toutes les œuvres étaient très abouties. Tous les groupes ont choisis de mélanger l'allemand et le français. Mon groupe était le seul à avoir associé en plus l'anglais. Cela nous paraissait important car c'est une langue presque universelle. L'utilisation de l'allemand et du français semblait évidente car le groupe est constitué d'Allemands et de Français et parce que ces deux pays sont considérés comme à l'origine de la création de l'Union Européenne.

Bien que les paroles de tous les hymnes soient recherchées, cela ne constitue pas un vrai hymne puisqu'il n'y a pas de mélodie ni de rythme. Cependant, le « maître d'atelier » chant, Jordi, s'est proposé de mettre en musique l'hymne qui sera choisi par les élèves.

Cette activité a permis de constater que l'association de deux langues dans une chanson permet de faire de très jolies choses. Personnellement, j'aime les travaux d'invention et en faire avec les allemands est encore plus intéressant.

Nicolas

Les ateliers d'art : "chant"



Les ateliers d'art : "théâtre"


Pour la première séance d'atelier théâtre, nous avons tout de suite apprécié la bonne humeur de Anne qui nous a mis en confiance, ce qui n'est pas facile quand on est timide.

Nous avons fait des exercices d'interprétation des émotions où nous avons pu nous « lâcher ». On ressort de cet atelier avec le sourire et l'envie d'y retourner pour recommencer !

La deuxième séance s'est déroulée dans les mêmes conditions, la même bonne ambiance, la même énergie, mais cette fois avec plus d'exigence quant à la préparation du spectacle. Cela va être dur étant donné le peu de temps que nous avons devant nous. Mais grâce à la sympathie de Anne dans la présentation de ses exercices nous sommes motivés pour progresser.

Sarah et Dylan.

lundi 12 mars 2012

Lundi 12 mars : Rencontre avec un collectionneur fou !




Claude Ribouillault est un homme passionné de musique depuis sa petite enfance. Il nous a tout d'abord parlé de sa vie et de ses rapports avec la musique. Il a grandi dans une famille musicienne. Il porte un grand intérêt envers les instruments et la musique amateur. Il nous a expliqué que chaque instrument "est une personne" et "a sa propre voix". Il a même fabriqué devant nous un violon avec un simple bidon, un manche à balai et un fil de pêche ! Il a ensuite fait des démonstrations de tous ses instruments (à vent, à cordes et des percussions). C'était intéressant de voir comment il joue.
Il nous a ensuite expliqué et montré comment fabriquer des instruments avec une feuille de papier et du scotch (une clarinette) et avec une paille (un hautbois). Tous les instruments qu'il nous a montrés ont été fabriqués de façon artisanale (pendant la première guerre mondiale par des soldats, ou encore par des paysans ou simples musiciens).
Nous avons ensuite chanté avec lui une chanson relatant la vie quotidienne au front.
Cet homme a touché le cœur des élèves. On pouvait facilement voir la passion qui l'animait. Il "vivait" sa musique et nous l'avons bien vu (il tapait automatiquement du pied pour marquer le rythme de sa musique).
Pour conclure, on peut dire que la musique rassemble les hommes et que la musique est pour lui une autre langue par laquelle il peut plus facilement faire passer ses
sentiments, ses impressions etc.
Yann, Deborah et Antonia

Lundi 12 mars : Conférence de Jany Rouger

Ce matin, Jany Rouger, chanteur, musicien multi-instrumentiste et directeur honoraire de l'ARSV (Poitiers), nous a présenté la musique traditionnelle.

Il nous a expliqué les différents types de musiques qui existent, comme « la musique savante » ou « la musique populaire ». Les musiques savantes sont celles écrites et sont enseignées au conservatoire. Une partie de la musique populaire est véhiculée par les médias, par exemple la variété tandis que l'autre partie, nommée musique du peuple est transmise de génération en génération par des traditions orales. Mais aussi les différents mouvements musicaux tels que « l’harmonie » ou encore « la polyphonie ». L'harmonie est composée d'accords parfaits qui se lisent à la verticale (XVIème et XVIIème siècle) et la polyphonie est une musique où il y a plusieurs sons et/ou plusieurs chants.

L'Europe est le territoire de la diversité. En effet, ce continent est morcelé par des zones géographiques possédant chacune leur diversité musicale :
- zone méditerranéenne : principale utilisation de la voix souvent monodique (quand il y a une seule voix) et mélismatique
- zone continentale du sud : développement de la polyphonie
- zone germanique : nombreux mélanges avec les musiques savantes
- zone slave: grande diversité (balkanisation)
- îlots spécifiques: zones particulières : cultures originales ( Basque, Grèce, ...)
- zone occitane : la France, pays des troubadours

Nous avons vu les différentes musiques et danses traditionnelles européennes à travers des scènes de films tournées dans différents pays comme la Roumanie, la Russie, la France… etc. Nous avons également vu les différents instruments qu’utilisent les musiciens de la musique traditionnelle : le violon, la cornemuse, l’accordéon.

M. Jany Rouger a aussi chanté et nous a montré une cornemuse. Il nous a aussi fait chanter une chanson traditionnelle pour nous montrer que la voix est aussi un instrument de musique et qu'on peut faire des variations de sons.

Nous avons trouvé cela intéressant car cela nous a permis de découvrir une nouvelle forme de musique, de savoir comment la musique traditionnelle a pu se transmettre, se préserver et rester dans notre culture actuelle. Mais aussi, de voir les instruments utilisés à l’époque. J’ai aussi trouvé cela amusant car nous avons chanté une chanson traditionnelle, et nous avons pu dialoguer avec l’intervenant.


Geoffrey et Laëtitia

Dimanche 11 mars, soirée



Hier soir, présentation et vision de nos pays respectifs.

Nous, les petits Français avons commencé à présenter notre patrie à travers une présentation culinaire régionale sous forme de devinette posée aux élèves allemands.

Ensuite un court métrage sur les clichés dichotomiques franco-allemands (où une éloge des familles allemandes fut présentée) a été réalisé par les élèves français. Cette vidéo mettait en scène une journée de lycéen (le réveil, le petit-dej, les cours et les profs...).

Ensuite, nous avons poursuivi la soirée avec une reprise de « The Yellow Submarine » by the Beatles pour décrire notre beau lycée ainsi que nos emplois du temps merveilleux (approuvé par nos chères Allemandes) !!! C'est ironique bien évidemment.

Puis vint le tour des Allemands qui nous ont organisé des jeux : les chaises musicales, un jeu de déballage un peu sauvage, un quizz télévisé. Ainsi qu'une représentation originale de « Rotkäppchen » de Perrault (« le Petit Chaperon Rouge »). Le panier de Rotkäppchen était rempli de spécialités allemandes (bretzel, saucisse, bière) et françaises (baguette, camembert et vin). Ce qui nous a tous amusés c'est la manière dont ils ont joué de leurs clichés notamment le respect de l'environnement ; le méchant loup mis à la poubelle.

Les Allemands ont bien aimé le final avec l'interprétation de la musique de Joe Dassin « Champs Élysées » réalisé par quelques musiciens français : pianiste, violoncelliste, flûtiste, guitariste et chanteurs.

Nous avons particulièrement aimé la représentation de Rotkäppchen qui nous a fait beaucoup rire.

Ce fut une soirée vraiment sympa où nous avons découvert pleins de choses même sur notre propre pays. :)

Marie et Hugo

Les ateliers d'art : "arts numériques"




J'ai choisi comme atelier de faire les « arts numériques ». Personnellement, je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et j'ai été très surprise d'apprendre ce que j'allais faire.

Par petits groupes, nous avons donc dû créer une scène musicale, mais en miniature. C'était vraiment intéressant, et, comme le disaient les deux maîtres de l'atelier, « vous êtes les metteurs en scène ». Donc, très surprise de devoir à partir d'un cageot recréer une scène ou faire des personnages d'un groupe de musique avec des bouchons en liège, sans contrainte, sans aucune limite, sans compter mon imagination bien sûr. C'était vraiment une expérience intéressante où j'ai pu tout simplement faire ce que j'avais à l'esprit avec mon partenaire, Lucien. À partir de bric et de broc, nous avons donc tout deux recréé une scène « hard rock » et nous avons vraiment beaucoup ri. Mais je pense que le plus surprenant pour nous, fut de devoir tutoyer des personnes que naturellement, nous nous mettions à vouvoyer, sous contrainte d'être « renvoyés de l'atelier ». D'accord, c'était une blague mais cela m'a vraiment surprise. Et je me suis sentie également joyeuse à l'idée de devoir bousculer les règles établies.

Les heures passées dans l'atelier sont vraiment passées très vite et personnellement, j'aurais bien continué à travailler sur ces petites pièces. J'étais totalement dans mon univers, les mains sales, l'esprit occupé, le sourire aux lèvres et des personnes qui encourageaient tout le monde, autant en allemand qu'en français, ce qui était par ailleurs assez sympa pour gagner un peu de temps en n'ayant aucun traducteur avec nous, tout en apprenant quelques mots de plus.

En somme, l'atelier « arts numériques » est gé-ni-al. Rien à dire. Vraiment.

Manon.

dimanche 11 mars 2012

Les ateliers d'art : "sculpture sur métaux"




Dimanche, le lendemain de notre arrivée, à 14 heures nous sommes allés avec Patrick, notre maître d'atelier sculpture. Il nous a présenté sa passion, son métier. L'atelier était impressionnant avec les outils, anciennes œuvres réalisées par les élèves, les cloches, les « miroirs aux alouettes » etc. Ca nous donnait vraiment envie d'être créatifs !

Nous avons donc chacun réalisé trois dessins correspondant à notre thème : la musique. Nous avons tous eu de bonnes idées et toutes différentes. Ensuite nous les avons reproduites sur une pierre que nous avons sculptée. Demain nous ferons couler le métal. Nous avons tous hâte de voir le résultat final ! Ce travail est très intéressant parce que nous apprenons et découvrons beaucoup.

Léonie

Dimanche : concert de Pascal Ducourtioux

Dimanche 11 mars, le lendemain de notre arrivée à Saint Jean d'Angély, un guitariste est venu à l'abbaye et nous a fait un mini-concert avec un chanteur d'opéra et la directrice adjointe de l'établissement.

Il y avait des chansons plus ou moins récentes, mais je les ai personnellement toutes aimées. Les styles variaient, de « No Woman No Cry » de Bob Marley à « Summer time ». Toutes les chansons mettaient de l'ambiance, tout le monde avait l'air de s'amuser.

Le guitariste semblait à « fond » dans la musique et donnait l'impression d'improviser à chaque chanson -ce qui devait être le cas. La directrice adjointe avait une voix puissante, qui se projetait dans la salle et même si elle semblait un peu « gênée » au début, elle s'est lâchée au bout d'une ou deux chansons, en particulier pour l'improvisation à la fin. Le chanteur d'opéra, Jordi, était confiant, sûrement grâce à son métier.

J'ai été surprise -comme tout le monde je crois- en voyant Alain, le directeur, se mettre à la batterie à la troisième chanson. Quand le guitariste a dit faire un trio, je croyais que Jordi allait revenir chanter avec Ghisly.

De façon générale, le concert était très agréable, bien qu'un peu court à mon goût.

Annabelle.

Dimanche 11 mars : photo de groupe

samedi 10 mars 2012

Samedi 10 mars


Chers cyber-parents,
Nous avons fait un bon voyage, les professeures et Serge, notre chauffeur, nous ont même réservé une surprise : un fabuleux pique-nique aux pieds du château de Chambord !
Nous avons été bien accueillis, chacun s'est bien installé.
Le directeur du centre, Alain, nous a présenté le programme du séjour, ainsi que le règlement. Enfin, nous avons dîné (en mixité franco-allemande) dans l'ancienne salle capitulaire de l'abbaye, pour ensuite faire une super soirée disco, dans une cave voûtée.

A bientôt !

Matthieu.

lundi 5 mars 2012

Une expérience inédite

Cette année les professeures françaises et allemandes encadrant l'échange ont décidé de se lancer dans un nouveau projet permettant la rencontre entre jeunes. Nous participerons tous ensemble, du 10 au 17 mars, à une session binationale au Centre de culture européenne de Saint Jean d'Angély (près de La Rochelle). Le thème choisi est celui de la musique en rapport avec l'identité ou les identités européenne(s).
L'organisation est un peu plus compliquée qu'à l'habitude :
- mercredi 7 mars : arrivée des jeunes Allemands, qui seront hébergés pour 3 nuits dans les familles des élèves de première et seconde section européenne ;
- jeudi 8 mars : excursion à Paris sous la responsabilité des professeures allemandes ;
- vendredi 9 mars : présence des correspondants allemands au lycée Pagnol, où ils seront accueillis dans divers cours, et pourront également préparer les activités prévues au CCE ;
- samedi 10 mars : départ de tous les élèves pour Saint Jean d'Angély.
Gageons que les quelques heures de trajet en bus seront propices à créer les premiers liens entre des élèves qui ne se connaissent pas encore mais ont hâte de se rencontrer.